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7 septembre 2010 | |

Energie en Vente

Les organisations péruviennes préparent des mobilisations contre les barrages hydroélectriques

Environ 70 villages des départements de Puno, Cusco et Madre de Dios, au Pérou, auraient à quitter leurs territoires si cinq centrales hydroélectriques sont construites dans le cadre d’un accord énergétique signé par les gouvernements péruviens et brésiliens.

Ce qui se passerait si l’administration de Alan Garcia accorde à Egasur (Compagnie Electrique Generation du Sud Amazonie), basée sur la capitale brésilienne, une concession pour la construction de la centrale électrique et un réservoir couvrant 37.800 hectares, selon un rapport publié par l’Agence Nouvelles Inter Press Service ( IPS).

L’article, intitulé "Le Barrage Brésilien mettra la jungle Péruvienne Sous l’Eau" cite une étude réalisée par la société civile pour la construction de la route de Puno trans-océanique, qui estime que dans cette région le projet affecterait 10.000 personnes.

EGASUR est un consortium brésilien composé par le groupe privé de l’OAS et Eletrobras Furnas du gouvernement brésilien, et a annoncé son intention d’investir plus de 4 milliards de dollars pour construire le barrage Inambari pour une capacité de 2.200 mégawatts.

En réponse à la menace de dommages irréversibles sur l’environnement dans l’une des régions les plus riches du continent en termes de biodiversité, les communautés péruviennes qui seront déplacées ont exprimé leur préoccupation, entre autres, en raison du fait que l’énergie produite par ces centrales sera utilisée au Brésil.

La radio communautaire Juliaca, de Puno, a recueilli les témoignages de la population locale, qui estime que 80 pour cent de l’énergie produite sera utilisée au Brésil. Elles ont également dit que ce pays a un « dossier négatif » en termes de ces projets communs, par exemple, le barrage d’Itaipu partagé avec le Paraguay.

Les dirigeants ont déclaré que jusqu’à présent, ni la compagnie ni les gouvernements n’ont expliqué comment les communautés déplacées vont être réinstallées et comment les compensations seront payées.

« À Puerto Manoa, une des premières villes à Puno prévue pour la réinstallation, les graffitis semblent crier :« Non au projet d’Inambari ! " des enseignes sur les maisons, la plupart faits de planches de bois avec des toits en zinc font de « l’opposition des résidents claire », selon IPS.

Photo : http://www.flickr.com/photos/mattsh...

(CC) 2010 Radio Monde Réel

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