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21 octobre 2009 | Actualités | Droits Humains
Pas de volonté
Le Gouvernement de fait hondurien a paralysé les négociations et continue par fermer les espaces d’information.
Le processus de négociation mené par des représentants du gouvernement de l’ex-président Manuel Zelaya et les délégués du gouvernement de fait dirigé par Roberto Micheletti "est entré dans une phase d’obstruction nette". C’est ce que Victor Meza, délégué du gouvernement constitutionnel a déclaré lors d’une conférence de presse tenue au début de cette semaine.
Selon l’agence de nouvelles Púlsar, Meza a déclaré qu’il y avait accord sur les 95 pour cent des sujets proposés par le Président costaricien, Oscar Arias, dans ce qui est connu comme l’« Accord de San José ». Meza a dit aussi que la personne responsable de la non conclusion d’un accord complet est Micheletti, qui a refusé le retour à ses fonctions de Zelaya.
En outre, Meza a demandé à l’Organisation des États Américains de donner son avis sur les négociations.
Pendant ce temps, le gouvernement de fait continue de censurer des voix adverses venant des médias. A la fermeture de Radio Globo et Canal 36, les seuls média de masse qui ne répondent pas aux intérêts des auteurs du coup d’Etat, il faut ajouter l’arrêt des émissions radiophoniques « Tiempo hablar" et "La Bullaranga", d’organisations féministes Centro de Derechos de Mujeres et le Centro de Estudios de la Mujer Honduras.
Depuis que le coup a eu lieu, ces deux émissions sont devenues un espace de dénonciation de la situation au Honduras en termes de droits humains, en particulier les violations des droits des femmes.
Ces émissions ont été diffusées dans la station de radio Cadena Voces, propriété de l’ancien président hondurien Ricardo Maduro, qui a interjeté appel de l’arrêté du gouvernement de coup d’Etat qui interdit toute critique négative au risque de fermer les espaces.
