Radio Mundo Real

Une zone de terres humides situées près de la capitale de l’Uruguay, Montevideo, est sur le point d’être inclue dans le système national des aires protégées, qui constitue, sans aucune une question, de bonnes nouvelles pour la population, mais non pas tant pour plusieurs industries polluantes établies là bas.

Toutefois, pour que la décision de préserver la biodiversité soit complète, les gens de la zone affirment que cette zone soit également déclarée libre des cultures génétiquement modifiées.

La loi qui a créé le Système national de zones protégées établit également que les audiences publiques soient tenues afin de recueillir les avis de la Communauté.

De cette façon, plus de 150 personnes se sont réunis le Février 24, à l’Association de promotion rurale de Rincon del Colorado, située près de la rivière Sainte-Lucie. Cette rivière est la principale source d’eau potable pour la région métropolitaine, qui comprend plus de 1,5 millions de personnes.

La zone humide en question est l’une des plus importantes de la côte uruguayenne, qui abrite une grande variété de la flore et la faune indigènes. Plus de 130 espèces en danger peuvent être trouvées dans la région.

La proposition exige de déclarer la zone libre de cultures génétiquement modifiées. «Preuve de la contamination par les OGM dans les cultures de maïs dans notre pays, avec une utilisation intensive des produits agrochimiques rendent incompatibles les OGM avec la déclaration d’une aire protégée». «Les zones humides, comme les dépôts de la biodiversité, devraient être conservées comme une priorité en termes de préservation des espèces indigènes et contre la contamination par les OGM".