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Les Politiques de libre-échange promues par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sont les causes profondes de la crise « économique, alimentaire et de l’environnement qui affectent le monde, selon Alexandra Strickner, membre d’ATTAC-Autriche. Elle participera au Sommet ministériel de l’OMC qui se tiendra à Genève, Suisse.

Dans une interview avec Real World Radio, Alexandra Strickner a déclaré que la recette promue par le Directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, pour accroître la libéralisation du commerce « n’est pas une solution à toutes ces crises ».

Elle a également souligné que le Sommet qui se tiendra à Genève coïncidera avec le dixième anniversaire de la réunion de Seattle (Etats-Unis), qui a jeté les bases d’une revendication du mouvement social international pour prendre en compte les besoins de la population au lieu des intérêts des sociétés transnationales.

Il n’y a pas de grandes attentes en termes de résultats de la réunion ministérielle, à l’exception d’une déclaration qui réaffirme la légitimité du libre-échange. Toutefois, l’environnement, et les mouvements environnementaux, de paysans et de travailleurs seront également à Genève.

En référence aux alternatives, Alexandra a souligné les discussions tenues lors du Forum Social Mondial qui s’est tenu à Belém, au Brésil, et a déclaré qu’il y a des chemins clairs vers le concept de souveraineté alimentaire. Elle a souligné que le principal défi est de penser à un modèle industriel radicalement différent, et d’introduire des changements dans les modes de vie des populations, vers des systèmes socialement et écologiquement durables.