29 de octubre de 2009 | Informes especiales
Davantage de terreur
L’avocat des indigènes assassiné au Guatemala. Les crimes contre les collectivités continuent.
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Comme si c’était «notre crime quotidien", au Guatemala, les assassinats, le harcèlement et la répression contre les militants impliqués dans le mouvement paysan et indigène se déroulent avec une régularité effrayante.
Le 23 octobre, la Coordination nationale de la Communauté Waqib Kej Maya a tenu une conférence de presse pour décrire la véritable atmosphère de terreur subie dans les régions éloignées du pays causée par les actes impunis des forces militaires et paramilitaires.
Flavio Otzin, le père de l’avocat assassiné le 18 octobre, a été interviewé par Real World Radio, et il a parlé des luttes menées par son fils, Fausto.
Mario Minera, membre de la Coordination des organisations des droits de l’homme, a parlé de cet assassinat politique. «Un intellectuel a été assassiné, un professionnel qui a concentré toutes ses forces en faveur des peuples autochtones, en particulier des Mayas. Fausto travaillait sur un système destiné à faciliter la reconnaissance juridique des droits du peuple maya », a déclaré Minera, pour qui cet assassinat possède toutes les caractéristiques d’une «exécution extrajudiciaire » ou un « message de menace ».
Le militant des droits de l’homme a exigé des autorités guatémaltèques d’enquêter sur cette affaire, ainsi que d’autres assassinats politiques récents qui ont été effectués avec le même mode d’opération.
