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11 novembre 2009 | Actualités | Honduras libre | Droits Humains
Vote connu
Le processus électoral se poursuit sous la dictature du Honduras.
Outragés. C’est ainsi que les personnes qui s’opposent au coup d’Etat au Honduras se sont senties, lorsque le gouvernement américain a annoncé qu’il soutiendrait les élections qui vont être organisées en Novembre au Honduras, même si elles ont lieu sous la dictature dirigée par Roberto Micheletti.
« Les élections deviendront une réalité et le Honduras va revenir sur un chemin vers la démocratie (...) Ce serait une erreur historique majeure de refuser ce droit », a déclaré l’ambassadeur américain à Tegucigalpa, Hugo Llorens, selon EFE.
La position des États-Unis est contraire à celle du reste de la communauté internationale, qui pose comme condition de reconnaître le résultat des élections que le président Manuel Zelaya, évincé le 28 Juin, redevienne chef d’Etat.
Pendant ce temps, le Front de Résistance contre le coup d’Etat, a appelé à boycotter le processus électoral même si Zelaya est rétabli, parce qu’ils estiment que même si Zelaya retrouve son poste, il est trop tard pour éviter la fraude.
Le dimanche, Carlos Reyes, le candidat indépendant de gauche, et aussi un chef de file du bloc, a déclaré à la Chaîne 3 du Honduras qu’il allait quitter la course à la présidence. Reyes a fondé sa décision sur le fait qu’il ne veut pas légitimer le coup d’Etat qui avait mis fin à la démocratie dans son pays en juin dernier.
Aussi, l’Inter American Press Association (IAPA) a-t-elle déclaré qu’il y a eu une détérioration tragique de la liberté de parole au Honduras.
« La répression contre les médias a été évidente après le 28 juin, en particulier contre les médias indépendants qui défendent la démocratie », affirme un rapport rédigé par Dumas Edgardo Rodriguez, vice-président régional de l’IAPA au Honduras, soumis à l’Assemblée de l’Organisation à Buenos Aires.
